Entre un marché porteur, de nouveaux défis et croissance, les PSAD sont d’ores et déjà engagés dans le développement de nouvelles activités et font partie des acteurs qui contribueront à déployer le futur système de santé.
Avec de solides fondamentaux, le marché séduit
En quelques années, les prestataires de santé à domicile se sont imposés comme acteur majeur dans la filière de soins. En charge de plus d’un million de patients chaque année dont plus de 600 000 patients sous assistance respiratoire, leur activité fait preuve d’une vitalité à toute épreuve et d’un fort dynamisme. Leur chiffres d’affaires a progressé de plus de 12,5% par an en moyenne entre 2008 et 2013. Selon un étude de marché, le prévisionnel prévoit une continuité de croissance. Le marché des PSAD s’appuie sur un solide marché porteur : le hausse du nombre des personnes âgées s’accompagne en effet d’une progression des maladies liées à l’âge. Ces séniors souhaitent en majorité être soignés à leur domicile pour leur traitement. De plus, les maladies chroniques se multiplient dues au vieillissement de la population et des comportements à risque comme le diabète par exemple. Enfin, pour des soins comparables l’intervention d’un prestataire de santé médicotechnique à domicile compte entre 30 et 60% de moins que des soins traditionnels en hôpital. Cette croissance a deux chiffres avec un fort niveau de performance attirent de nouveaux entrants. Les acteurs privés se partagent les trois quart du marché aujourd’hui ; ce qui a structuré peu à peu le secteur : création de fédérations et de syndicats pour présenter ces PSAD, et le développement de l’offre sur tout le territoire.
1 200 000 patients pris en charge chaque année :
- environ 500 000 patients apnéiques,
- 100 000 patients insuffisants respiratoires,
- 60 000 patients ventilés (ventilation invasive et non invasive),
- 30 000 patients diabétiques sous pompe à insuline,
- 15 000 patients nécessitant une nutrition parentérale,
- 10 000 patients nécessitant une nutrition entérale,
- 300 000 personnes âgées dépendantes,
- 150 000 patients handicapés,
- 10 000 patients bénéficient chaque année de perfusion à domicile dans le cadre de traitements de la maladie Parkinson, de la mucoviscidose, de l’hypertension artérielle pulmonaire, de perfusions de fin de vie.
Intervenants médicaux :
- 800 à 1000 infirmiers, principalement employés par les structures intervenants dans le domaine du respiratoire, de la perfusion ou encore dans la prise en charge du diabète.
- 200 à 250 diététiciens dont le rôle est essentiel dans l’accompagnement des patients diabétiques et de ceux bénéficiant de traitements de nutrition entérale.
- 120 à 150 pharmaciens, chargés règlementairement de garantir la dispensation de l’oxygène médicament, mais qui interviennent aussi ponctuellement sur d’autres prestations en cas de demande.
Les dépenses de l’assurance maladie
Les dépenses remboursées par l’assurance maladie s’élèvent à 2,935 milliards dont 114,9 millions d’euros pour le titre IV consacré à l’achat et à la réparation des fauteuils roulants et 2,820 milliards pour le titre I dédié au maintien à domicile.
En 2007, les dépenses du titre I se répartissaient selon la manière suivante: 28% pour l’appareil respiratoire, 26% pour le métabolisme (diabète), 20% pour le maintien à domicile, 15% pour la nutrition, 11% pour les aides à la vie et fauteuils roulants (location)
Les dépenses de la LPPR sont caractérisées par une croissance soutenue depuis le début de la décennie mais qui tend à s’infléchir : + 9,2% entre 2000 et 2007 sur l’ensemble et + 11% sur les seuls produits et prestations financés sur l’enveloppe de ville entre 2007 et 2008 pour le régime général.
Les prestataires confrontés à de nombreux défis mais avec des leviers de croissance intéressants
La baisse tarifaire régulière des forfaits de prestations à domicile décidée par les pouvoirs publics pour réduire les dépenses de santé de l’assurance maladie a un impact sur leur marge. Ils doivent ainsi réaliser d’importants investissements comme le renouvellement de leur matériel médical, le développement des technologies comme s’équiper de dispositifs de contrôle à distance d’observance du traitement pour le patient souffrant.
Dans un tel contexte, se doter du système d’information performant et global Must G5 est un des leviers de croissance permettant aux PSAD de gagner en efficacité, en traçabilité des DM et en optimisation de ces process. Must G5 est une solution permettant de contrôler et de préserver ses marges en limitant le risque réglementaire.
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Professionnalisation des prestations
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Investissement dans les nouvelles technologies
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L’inscription de nouveaux services liés aux innovations médicamenteuses ou technologique
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Mener des actions de recherche pour évaluer et développer de nouvelles prestations à domicile
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Participer à l’essor de la télésanté
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Participer à la conduite des programmes d’accompagnement des patients, développés notamment dans le cadre de la prise en charge des maladies chroniques
Sources : SYNALAM, FEDESPSAD, CNAMTS, étude de marché tribunaux de commerce